mardi 30 mars 2010

Un festival de pélicans

Notre périple au Guatemala se poursuit vers le lac Izabal, le plus grand du pays. Les eaux de cette immense étendue aquatique alimentent le fleuve rio dulce avant de se déverser dans la mer des Caraïbes. Conduit par un pêcheur, nous prenons le bateau au départ du petit port de Livingston pour remonter ce fleuve et prendre des clichés de l’oiseau le plus imposant de la région : le pélican brun (Pelecanus occidentalis).


Les pélicans vivent en colonies de plusieurs dizaines d’individus et nous sommes ici entourés d’innombrables groupes: nous ne savons plus où donner de la tête pour photographier ces immenses volatiles. Ses deux mètres d’envergure donnent au pélican une allure lourde et massive. Mais en dépit de son apparence corpulente, nous nous étonnons de l’adresse avec laquelle il exécute ses glissées à grande vitesse au dessus de la surface de l’eau.


Le pélican est un oiseau pêcheur par excellence. L’adaptation la plus caractéristique liée à son régime alimentaire piscivore est le sac formé par une membrane de peau sous la mâchoire inférieure. Utilisée comme un filet pour piéger ses proies, cette poche est une arme redoutable ! L’image du pélican que nous avions, le bec gonflé d’eau et de poissons, est toutefois à nuancer : les poissons capturés ne sont pas stockés dans le sac gulaire mais directement ingurgités pour ne pas modifier le centre de gravité de l’animal et lui permettre de reprendre son vol.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire