samedi 16 janvier 2010

Entre deux pierres mayas : un iguane

Nos dernières virées naturalistes sont très liées à la découverte des sites précolombiens de la péninsule du Yucatan. Plus ou moins enfouies dans la jungle, nous visitons notamment les cités mayas de Coba, Ek’Balam, Uxmal, Tulum et Chichen Itza. Les mayas ont bel et bien quitté ces cités mais la faune y est toujours présente. L’un des habitants de ces ruines est l’iguane noir, ou cténosaure (Ctenosaura similis).

Aux heures chaudes de la journée, cet iguane terrestre quitte les cavités formées par les vieilles pierres pour se réchauffer au soleil. Savoir repérer ces reptiles est le plus difficile pour les photographier : bien camouflés sur les flancs des pyramides, nous les distinguons seulement lorsqu’ils se déplacent. L’aide des gardes présents sur les sites archéologiques est parfois même indispensable !

L’iguane noir est commun en Amérique centrale et les ruines mayas ne sont pas son unique habitat. Lors d’une pause pique-nique au milieu d’une mangrove, le long de la côte caraïbe, nous avons l’occasion d’en observer plusieurs sur les racines des palétuviers. Sans doute attirés par l’odeur de nos boîtes de thon, ils se sont aimablement prêtés à une séance photo à quelques centimètres de notre objectif.

2 commentaires:

  1. Superbes photos. Maintenant que faites-vous de vos déchets en milieu naturel et historique loin de toute déchèterie? Allez-vous les prendre avec vous pour le retour?

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  2. Bonjour,
    La question est intéressante et nous y répondrons avec plaisir en élargissant le sujet.

    Si seuls les déchets de déchèterie sont visés sur ce commentaire, alors le problème est vite réglé: nous n 'en produisons plus. Aucun produit toxique (type huile, engrais...), aucunes piles (elles sont rechargeables et nos lampes sont à dynamo), aucun déchet encombrant, pas d'ampoules, pas de vaisselle cassée, bref même en cherchant bien, je ne vois pas...navré!

    Pour les autres déchets: les organiques (alimentaires) sont très souvent triés pour le composteur (les engrais coutent trop chers à la population). Pour les non organiques (nous jetons bien quelques plastiques, conserves et cartonettes), pas facile de dire ce qu'ils deviennent. Les centres de tri, d'enfouissement et incinérateurs ne courrent pas les rues comme en France. N'oublions pas qu´enterrer ou bruler nos déchets ne les élimine pas pour autant...

    Pourtant, les poubelles existent ici et aucun déchet n'est laissé sur place durant nos balades (réserve naturelle ou parc archéologique).

    Nous ne perdons pas non plus de vue que le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas et sur ce point, notre quotidien ici est bien plus propre qu'en France.
    Quelques exemples: plus de produits suremballés, lessive biodégradable, bouteilles en verres et parfois plastique consignées.

    Notre consommation électrique, source de déchets nucléaires chez nous, a bien chuté: plus de chauffage, on se couche avec le soleil, nous n'utilisons quasiment plus d'appareils électroménagers et on se lave à l'eau froide.

    Pour nos déchets CO2: on ne voyage que dans des bus, on marche sur tous nos petits trajets et 90% de notre alimentation est maintenant issue d'une production locale.

    Il reste les eaux usées et là encore notre consommation a chuté (l'eau froide des douches oblige!). Nous sommes parfois même rationnés sur nos ressources en eau.

    Bref, la quantité de nos déchets a considérablement diminué. Nous restons par ailleurs preneurs de toutes idées sérieuses pour rapporter en France une année de poubelle comme vous le suggérez.

    A bientôt,
    Sylvain

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